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Nous ne tolérons pas le travail des enfants dans notre chaîne d’approvisionnement et sommes fermement opposés à toute forme d’exploitation des enfants. Les Principes de conduite des affaires (Corporate Business Principles) et le Code de conduite pour les fournisseurs (Supplier Code) de Nestlé couvrent explicitement le travail des enfants et nous prenons des mesures afin de l’éliminer progressivement, en évaluant chaque cas particulier et en nous attaquant aux causes profondes.

Ces démarches s’intègrent dans le Nestlé Cocoa Plan, lancé en 2009, qui vise à améliorer la vie des communautés productrices de cacao et la qualité du cacao que nous achetons. Nous avons déjà investi CHF 110 millions et nous sommes engagés à poursuivre nos efforts pour permettre aux producteurs de gérer leurs exploitations de façon rentable, pour améliorer l’environnement social et pour acheter pour nos produits du cacao de bonne qualité, issu du développement durable. Nous travaillons sans relâche pour améliorer le contrôle et la responsabilité, à travers divers tiers de notre chaîne d’approvisionnement.

En 2014, avec l’aide de l’International Cocoa Initiative (ICI), nous avons mis en place notre système de contrôle et de remédiation du travail des enfants (CLMRS) en Côte d’Ivoire. En plus des systèmes de certification, ce mécanisme global nous aide nous et nos partenaires à identifier les enfants en situation à risques au sein de chaque communauté cacaoyère et à sensibiliser les particuliers au problème, ainsi qu’à aborder et à limiter celui-ci. Le CLMRS a été déployé par 69 coopératives dans plus de 1 000 communautés et protège quelques 37 100 cultivateurs. Par ce biais, nous avons identifié plus de 6 000 enfants exécutant des tâches qualifiées de travail des enfants (par exemple, aider leurs parents à porter de lourds sacs de fèves). Nous avons aidé plus de 4 680 de ces enfants et prenons des mesures afin de secourir le reste d’entre eux en début d’année.

Permettre aux enfants des communautés cacaoyères d’accéder à une éducation fait partie de nos constants efforts pour réduire le nombre de cas de travail infantile. Nous avons construit et rénové 42 écoles qui accueilleront plus de 11 000 enfants, et, en 2016, nous avons lancé une collaboration avec la Jacobs Foundation afin d’inclure l’alphabétisation à nos travaux pour remédier au travail des enfants.

L’abolition du travail des enfants est une responsabilité commune et tout acteur, à l’échelle globale ou locale, déterminé à faire avancer la résolution du problème et souhaitant débattre, se mobiliser ou lancer une action collective est le bienvenu. Enfin, nous souhaitons encourager les communautés protégeant leurs enfants de toute forme d’exploitation. Nous sommes convaincus qu’une meilleure compréhension et sensibilisation amèneront un changement positif et nous sommes déterminés à jouer notre rôle dans l’éradication de ce problème complexe et grave au sein de notre chaîne d’approvisionnement.

Le travail des enfants est-il une réalité dans la chaîne d’approvisionnement en cacao de Nestlé ?

Oui, le CLMRS et la Fair Labor Association (FLA) ont tous deux constaté que des enfants travaillaient dans des fermes où nos fournisseurs achètent le cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana. La grande majorité de ces enfants travaillent pour leurs parents, généralement en portant des charges de fèves trop lourdes pour eux. Malheureusement, aucune compagnie se procurant du cacao dans ces deux pays ne peut garantir que le travail des enfants est complètement éradiqué de sa chaîne d’approvisionnement. Nestlé n’est en rien différent, mais nous sommes déterminés à combattre le problème.

Combien d’enfants le CLMRS de Nestlé a-t-il identifié jusqu’à maintenant ?

Des 36 740 enfants que nous avons recensé depuis le lancement du CLMRS en 2014, 6 065 ont été classifiés comme travailleurs enfants. Jusqu’à présent, nous en avons aidé 4 680 et prenons des mesures pour secourir le reste d’entre eux d’ici début 2017. La grande majorité de ces enfants travaillent pour leurs parents, généralement en portant de lourdes charges de fèves.

Ces fermes sont-elles certifiées ?

Oui, toutes ont été certifiées soit par le commerce équitable (Fairtrade) soit par les standards UTZ. Nous réalisons que les inspections traditionnelles ne sont pas totalement optimales lorsqu’il s’agit de détecter des problèmes sociaux tels que le travail des enfants, et qu’il serait préférable que la population locale opère un contrôle continu. UTZ a désormais modifié ses standards et exige l’application d’un tel système de CLMRS partout où il y a un risque de travail des enfants. C’est la raison pour laquelle tout acteur, à l’échelle globale ou locale, déterminé à faire avancer la lutte contre ce problème et souhaitant débattre, se mobiliser ou lancer une action collective est le bienvenu.

Quel genre d’aide (ou de « remédiation ») apporte Nestlé ?

Chaque cas de remédiation est différent puisque l’aide que nous apportons dépend de la situation de l’enfant. Jusqu’à présent, nous avons aidé les enfants identifiés en leur donnant accès à une éducation, en fournissant des kits scolaires à la rentrée, et en leur obtenant des certificats de naissance, étant donné que les enfants n’en possédant pas sont exclus de l’enseignement secondaire. Nous avons également cherché à augmenter le revenu du foyer en aidant les femmes à créer ensemble une activité génératrice de revenus, telle que l’exploitation de cultures vivrières pour le commerce ou la première étape du traitement des récoltes. De plus, nous avons aidé de jeunes adultes à créer des groupes de services fournissant des travailleurs capables d’effectuer des activités dangereuses pour les enfants. Tout au long de l’année 2017, nous analyserons le taux de succès de ces différentes activités afin de cibler nos futures remédiations. En plus d’autres activités du Nestlé Cocoa Plan, ces activités de remédiation combattent le problème du travail des enfants à la racine en aidant, par exemple, à augmenter le rendement et la rentabilité agricole et en payant une prime sur le cacao.

Selon la FLA, combien d’enfants travaillent dans les fermes faisant parties de la d’approvisionnement en cacao de Nestlé en Côte d’Ivoire ?

Les visites de contrôle et de suivi indépendantes et externes de la FLA montrent d’une baisse du travail des enfants en Côte d’Ivoire. De septembre à décembre 2014, lors du pic de la période de récolte du cacao, la FLA a mené 13 visites de contrôle indépendantes et externes dans 13 communautés cacaoyères du pays. Des experts ayant visité 260 fermes dans quatre coopératives de quatre régions différentes ont trouvé 25 travailleurs enfants de moins de 15 ans ainsi que 31 jeunes travailleurs entre 15 et 18 ans travaillant dans les champs de cacao. Nous avons immédiatement examiné les cas identifiés et entrepris des efforts de remédiation. De septembre 2015 à janvier 2016, les visites de la FLA dans 303 fermes de 16 communautés encadrées par 6 coopératives fournissant Nestlé ont trouvé 6 travailleurs enfants et 6 jeunes travailleurs. Cette baisse du travail des enfants, de 3 % à 1 %, a été publiquement déclarée par le FLA suite au contrôle indépendant et externe de notre chaîne d’approvisionnement en cacao en Côte d’Ivoire.

Comment fonctionne réellement le CLMRS ?

La première étape du CLMRS est d’activement coopérer avec les communautés où vivent les cultivateurs de cacao. Fin 2016, Nestlé a recruté 1 056 agents de liaison communautaire (Community Liaison People - CLP) dont le rôle est d’engager le dialogue avec les foyers locaux afin de rassembler les données qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre l’environnement dans lequel ils vivent et pour identifier les problèmes liés aux risques du travail des enfants. Ces données sont recueillies à l’aide de templates spécifiques auxquels les CLP peuvent avoir accès via les GSM fournis par Nestlé et l’ICI. Une fois recueillies, ces informations sont regroupées par nos 69 agents Co-op Child Labour, des membres de la communauté désignés par les coopératives agricoles, puis utilisées dans le but de proposer et d’implémenter des actions de prévention du travail des enfants et de remédiation. De plus, les CLP dispensent des séances de sensibilisation au travail des enfants auxquelles 193 424 cultivateurs et membres de la communauté ont eu accès, et qui ont permis de recenser 36 740 enfants. Le CLMRS est dirigé par un responsable du travail des enfants à Nestlé, et assisté à tous les niveaux par la fondation caritative Suisse qu’est l’ICI.

Est-ce que d’autres entreprises suivent votre modèle dans l’utilisation du CLMRS ?

Oui, d’autres entreprises commencent à adopter ce système, surtout depuis la modification des standards UTZ qui deviennent une partie intégrante de la stratégie industrielle de CocoaAction pour une culture durable du cacao.

Cette tâche ne devrait-elle pas être la responsabilité des gouvernements ?

Nous saluons les efforts des gouvernements pour implémenter des systèmes nationaux de détection et de remédiation du travail des enfants. Cependant, ces efforts ne sont présentement pas suffisants, ce pourquoi nous mettons en place un système pour chaînes d’approvisionnement. Nous collaborerons et appuierons tous les efforts des gouvernements lorsqu’ils auront tendu la main aux communautés qui nous fournissent en cacao.

Que fait Nestlé pour répondre aux problèmes de durabilité dans sa chaîne d’approvisionnement en cacao ?

En tant que premier acheteur mondial de cacao, Nestlé prend très au sérieux la responsabilité qui lui incombe de veiller à ce que le cacao qu’il achète soit produit de manière durable. En 2009, nous avons lancé le Nestlé Cocoa Plan, qui a pour but d’améliorer le niveau de vie des cultivateurs et de leurs communautés, et qui repose sur trois piliers d’activités : amélioration des méthodes de culture, du niveau de vie et de la qualité du cacao. Nous formons les cultivateurs à de meilleurs pratiques agricoles, leur fournissons des cacaoyers à rendement plus élevé, promouvons l’égalité des genres, luttons contre le travail des enfants et développons des relations durables avec les groupes de cultivateurs.

Quelle a été la réaction de Nestlé face à l’enquête menée par l’Université Tulane, qui a démontré une augmentation du nombre d’enfants effectuant un travail dangereux ?

Nestlé salue la publication de l’enquête de l’Université Tulane au sujet du travail des enfants au sein des communautés cacaoyères au Ghana et en Côte d’Ivoire. Nous avons utilisé leurs observations afin d’accroître nos efforts pour éliminer le travail des enfants de notre chaîne d’approvisionnement en cacao. Bien que le rapport montre que l’industrie a fait quelques progrès dans sa lutte contre le problème, il est clair que celui-ci est encore un sujet de préoccupations. Les causes sous-jacentes du travail des enfants sont complexes. Son éradication est une responsabilité commune et tous les acteurs, y compris les industries, les ONG, les gouvernements, les autorités et les communautés locales, doivent collaborer pour réduire et finalement éliminer le nombre d’enfants touchés par cette pratique inacceptable.

Qu’en est-il du problème plus extrême encore qu’est le trafic et l’esclavage des enfants ?

Nous appliquons une tolérance zéro face au trafic ou à l’esclavage. C’est illégal. Si nous trouvons des preuves de telles pratiques, nous alerterons immédiatement les autorités compétentes. En 2014, les évaluations indépendantes de la FLA ont découvert un cas de travail forcé impliquant un jeune travailleur du Burkina Faso que l’on a estimé être âgé de 15 ans. Nous avons immédiatement poursuivi l’enquête auprès du cultivateur et de la coopérative concernés.

À quelle vitesse le travail des enfants peut-il est éliminé de la chaîne d’approvisionnement en cacao de Nestlé ?

Le travail des enfants est un problème complexe et il n’existe aucune solution rapide ou facile. Nous sommes déterminés à agir pour éradiquer ce problème. Cependant, le succès dépendant d’une large palette de facteurs et de la participation d’un grand nombre d’acteurs, nous continuons à collaborer avec le gouvernement et nos partenaires dans l’amélioration des normes et afin de garantir un progrès durable à la fois en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Même si Nestlé renforce le Cocoa Plan, la majorité de son cacao est impossible à retracer. Qu’est-ce qui empêchera l’utilisation d’enfants esclaves dans la production de chocolat ?

D’ici 2020, plus de 50 % de notre cacao proviendra du Nestlé Cocoa Plan, ce qui veut aussi dire que sa traçabilité sera possible (actuellement, 33 % de nos fèves de cacao remplissent ce critère). Nous collaborons avec nos fournisseurs pour développer une chaîne de valorisation Nestlé Cocoa Plan spécifique et pour améliorer leurs méthodes à l’aide de l’encadrement collaboratif du CocoaAction. Nous sommes déterminés à éradiquer le recours au travail des enfants dans notre chaîne d’approvisionnement. Aucune compagnie se fournissant en cacao en Côte d’Ivoire ou au Ghana ne peut garantir que le risque de travail des enfants ait complètement disparu de leur chaîne d’approvisionnement. Nestlé n’est en rien différent, mais nous sommes déterminés à combattre le problème.

Pourquoi Nestlé ne s'engage-t-elle pas à une certification à 100 % comme vos concurrents ?

La certification est une part importante de nos activités d’approvisionnement responsable et du Nestlé Cocoa Plan dans le sens où il apporte une multitude de bénéfices aux cultivateurs, à l’environnement et aux consommateurs. Cependant, ces projets ne peuvent garantir seuls la disparation du travail des enfants ou lutter contre d’autres défis du développement durable étant donné que les causes sous-jacentes sont complexes et requièrent une action collective. Acteurs, industries, ONGs, gouvernements, autorités et communautés locales, tous doivent travailler ensemble. C’est la raison pour laquelle nous implémentons les mesures exposées dans notre plan d’action élaboré avec la FLA.

Nous espérons que le système de contrôle et de remédiation du travail des enfants qui en résultera contribuera à l’amélioration et au renforcement de l’efficacité des systèmes de contrôle internes aux coopératives en collaboration avec nos partenaires de certification. Finalement, notre priorité est d’assurer que nos actions ont un impact positif et durable sur l’existence des travailleurs agricoles, de leurs communautés et sur les paysages.

Nous visons à être exemplaire dans le respect des droits de l’Homme et des bonnes pratiques du travail tout au long de nos activités commerciales. Nous nous sommes engagés à appliquer les normes les plus élevées en matière de droits de l'Homme dans l'ensemble de nos activités et de notre chaîne de valeur.

Nous avons intégré Le Cadre et les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'Homme dans nos Principes de conduite des affaires, notre Code de conduite pour les fournisseur de Nestlé et d'autres politiques qui guident le comportement de nos employés dans le monde.

Depuis 2008, nous travaillons avec le Danish Institute for Human Rights, un organisme de premier plan dans ce domaine, pour élaborer un processus de diligence raisonnable sophistiqué et reconnu en matière de droits de l'Homme.

Ce processus comprend huit pilliers:

  • élaboration de politiques,
  • consultation des parties prenantes,
  • formation,
  • évaluation des risques et des impacts potentiels,
  • coordination interne,
  • partenariats,
  • surveillance et communication.

Nous nous efforçons de nous améliorer continuellement dans ce domaine et les progrès annuels sur chacun de ces piliers est rendu public dans notre rapport annuel Nestlé et la société (chapitres droits de l'homme et conformité). Avec plus de 50% de nos employés couverts par des conventions, nous sommes l’une des sociétés les plus syndicalisées au monde. Nous débattons régulièrement des questions liées au droit du travail avec les syndicats locaux et dans le cadre d'un dialogue global formel avec l'Union internationale des travailleurs de l'alimentation (UITA).

Compte tenu de la complexité de certaines de nos chaînes d'approvisionnement, nous travaillons avec des partenaires tiers afin de mieux comprendre et adresser les questions des droits de l'Homme. Par le biais de notre programme d'approvisionnement durable, nous abordons les questions liées aux droits de l'Homme avec les fournisseurs directs et les fournisseurs indirects, et ce pour 12 matières premières agricoles à haut risque. Depuis 2011, nous luttons, en partenariat avec la Fair Labor Association, contre le travail des enfants dans notre chaîne d'approvisionnement du cacao et des noisettes.

En 2015, nous avons mandaté Verité, une ONG qui travaille avec les entreprises pour les aider à comprendre et résoudres des problématiques liées au travail, à enquêter sur les allégations d'abus dans l'industrie thaïlandaise de la pêche. Suite à l'enquête de Verité, nous avons, en Novembre 2015, lancé un plan d'action pour les produits de la mer provenant de la Thaïlande. Sa mise en oeuvre est en cours et les mises à jour sur les progrès seront publiées.

Nous avons également déployé le système de signalement en matière d’intégrité Nestlé – notre mécanisme de gestion des plaintes internes - dans toutes nos activités. En 2013, nous avons lancé à l'échelle mondiale «TellUs», un mécanisme externe confidentiel de gestion des plaintes, qui permet à des individus et à des groupes externes de signaler tout problème lié aux droits de l'Homme et à la conformité concernant notre entreprise.

En 2015, nous sommes devenus l'une des cinq grandes entreprises à adopter le Cadre relatif aux UN Guiding Principles Reporting Framework (UNGPRF) des Principes directeurs des Nations Unies, premier document d’information pour les entreprises dans ce domaine. Bien que ces initiatives posent de nouveaux défis en termes de transparence et de reporting, nous croyons qu'elles ont un impact positif sur les communautés dans lesquelles nous exerçons nos activités et de la société dans son ensemble.

Nestlé reconnaît et soutient entièrement la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies de déclarer l’accès à l’eau comme étant un droit humain.

En 2010, nous avons intégré la reconnaissance et le respect du droit humain à l’eau dans nos Principes de conduite des affaires du groupe Nestlé bien avant la prise de conscience officielle de ces valeurs par les Nations unies.

Le droit à l’eau est un élément essentiel de notre engagement plus vaste envers la gestion efficace de l’eau et, comme tel, nous nous attachons à garantir que nos sites et nos fournisseurs respectent le droit à l’eau des populations locales. Le point de référence utilisé est la recommandation de l’OMS de 50 à 100 litres d’eau par personne et par jour.

Sur la base du « CEO Water Mandate », que Nestlé a aidé à concevoir, nous avons publié en décembre 2015 des directives à l’attention de nos employés pour le respect du droit humain à l’eau. Pour sensibiliser, identifier les problèmes principaux et décider de plans d’action au sein de notre organisation, nous menons des évaluations de l’impact sur le droit humain et des analyses des ressources hydriques.

En outre, nous suivons une procédure de concertation publique avec Nestlé Waters sur tous nos sites d’embouteillage ainsi que d’audits des fournisseurs et d’évaluations des fermes dans les nombreux pays où Nestlé exerce des activités, particulièrement dans les régions pauvres en eau. En plus de respecter le droit humain à l’eau, nous soutenons l’accès à l’eau en faveur de nos employés, des communautés voisines de nos sites et de celles en contact avec nos fournisseurs ou touchées par ceux-ci. Cela comprend la mise en oeuvre progressive du pacte WASH (eau potable, assainissement et hygiène) du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD) sur les lieux de travail.

De plus, par notre partenariat avec la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, nous soutenons les villages producteurs de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana. Entre 2005 et 2017, 315.000 personnes ont bénéficié de l’accès à l’eau, à l’assainissement et à des installations sanitaires grâce à ce partenariat.

Pourquoi les propos du Président de Nestlé en 2013 semblaient-ils indiquer qu’il n’existe pas de droit humain à l’eau ?

Nous croyons sans équivoque que l’accès à l’eau est un droit humain fondamental. L’interview sur la vidéo est un clip extrait hors contexte d’un documentaire qui déforme le point de vue de notre Président. À plusieurs reprises, il a déclaré que toutes les personnes ont le droit de disposer d’assez d’eau potable pour leurs besoins d’hydratation et d’hygiène de base.

Le point de référence utilisé est la recommandation de l’OMS de 50 à 100 litres d’eau par personne et par jour. Il a affirmé son ferme soutien de la résolution 64/292 des Nations Unies sur le droit humain à l’eau et à l’assainissement.

Dans la vidéo, Peter Brabeck semblait exprimer son soutien en faveur de la privatisation des ressources hydriques. Est-ce la position officielle de Nestlé ?

Dans la vidéo, notre Président applique le mot « privatiser » au principe d’attribution d’une valeur à l’eau, non dans le contexte d’un transfert de sa propriété en tant que ressource. L’attribution d’une valeur à l’eau, notamment au-delà des directives de l’OMS de 50 à 100 litres par jour et par personne, encouragerait sa conservation et sa bonne gestion par ceux qui en font un usage plus intensif.

 

 

 

 

Dec18

La modification génétique (MG) est l'une des facettes de la biotechnologie et a un rôle à jouer pour augmenter la production alimentaire. Les exemples les plus courants de MG sont les transferts de gènes d’origine bactérienne à des plantes telles que le soja, le coton ou le maïs afin de les rendre plus résistantes aux parasites ou aux herbicides.

En tant que fabricant d’envergure mondiale, nous prenons en compte les besoins locaux, les différences culturelles et les préférences des consommateurs, ainsi que les attitudes à l’égard de l'utilisation d'ingrédients issus d'organismes génétiquement modifiés (OGM). La décision d'utiliser, ou non, ces ingrédients est prise au niveau local, en tenant compte des aspects ci-dessus, ainsi que de la législation nationale.

Les OGM sont soumis à un processus d’approbation réglementaire permettant de s’assurer de leur innocuité avant d’être autorisés pour une utilisation dans la fabrication des produits alimentaires. Seuls les ingrédients approuvés par les autorités de réglementation et qui respectent des réglementations et des normes de sécurité strictes sont utilisés dans le cadre de la fabrication de nos produits.

Nestlé appuie pleinement le fait d’informer sur les ingrédients issus d’OGM dans nos produits Nestlé, ce qui respecte le droit de savoir de nos consommateurs. Cette information peut être transmise sur le site internet d’une société ou d’une corporation, par exemple, ou par le biais d’une solution numérique telle que les codes QR. Dans d’autres cas, la réglementation peut exiger que cette information paraisse sur l’étiquette, auquel cas nous privilégions les réglementations assorties de seuils pratiques.

En Europe, les produits Nestlé contiennent-ils des OGM

En réponse aux préférences des consommateurs européens, les ingrédients que nous utilisons dans les produits alimentaires vendus en Europe ne sont pas issus d’OGM; et un système de traçabilité et de contrôle qualité est déjà en place. Baptisé Identity Preservation (IP, préservation de l'identité), il garantit que les caractéristiques spécifiques des ingrédients – statut conventionnel, ingrédient non OGM et origine – sont suivies et préservées tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Les ingrédients que Nestlé utilise dans ses produits alimentaires vendus en Europe sont certifiés non OGM selon le système IP.

Nous souhaitons que les enfants démarrent leur vie en pleine santé et nous nous engageons à ne faire de la communication ciblant les enfants que pour des aliments et des boissons contribuant à un régime alimentaire nutritionnellement équilibré. Nous croyons qu'il est important de communiquer de manière responsable avec tous les consommateurs et que les enfants constituent un public particulier..

Dans notre Politique de communication en matière de marketing envers les enfants, nous avons tout particulièrement veillé à ce que notre communication marketing protège les enfants, fasse la promotion d’un mode de vie sain et soutienne les parents et les soignants dans leurs rôles.

Notre politique interdit le marketing envers les enfants de moins de six ans. Elle n’autorise la communication marketing d’aliments et de boissons aux jeunes de six à douze ans que s'ils répondent à des critères nutritionnels spécifiques. Ceux-ci sont basés sur les critères nutritionnels de l’EU Pledge et du Belgian Pledge une initiative de l’ensemble de l’industrie dans laquelle les signataires s’engagent à changer leurs méthodes publicitaires visant les moins de 12 ans. De plus, nous ne faisons pas de communication marketing visant les enfants de moins de 12 ans pour nos biscuits, nos confiseries sucrées ou chocolatées et nos boissons à base d’eau avec sucres ajoutés et les glaces.

Notre politique actuelle s’applique à tous les canaux de communication payants ou non dont la télévision, la radio, la presse, le cinéma, le média numérique, internet, le mobile, les jeux, le marketing de relations clients, le marketing viral, les applis, les e-mails ou SMS, les sites de Nestlé, les activités promotionnelles en lien avec des films, les promotions, les cadeaux, les concours, les parrainages, les évènements, les échantillonnages de produits, les écoles et les lieux destinés aux enfants. Notre politique s’étend également au point de vente et à l’utilisation de personnages sous licence sur les emballages, aux cadeaux et aux recommandations publicitaires faites par une personnalité connue des enfants. Notre politique couvrira donc tous les moyens de communication.

Nous pensons que l’amélioration de la nutrition des enfants repose sur un effort collectif, c’est pourquoi nous nous impliquons activement, entretenons un dialogue permanent et nous associons avec d’autres afin de renforcer les engagements mondiaux et locaux sur la communication marketing visant les enfants. Nous travaillons également avec nos partenaires de l’industrie sur la prise d’engagements au sujet du marketing visant les enfants, en particulier dans les pays où il n’existe pas d’autorégulation ou de régulation sur les pratiques publicitaires.

Pour que nos efforts soient rapportés de façon transparente, nous avons accepté volontairement d’auditer nos pratiques en respect de la politique mondiale de l’IFBA (International Food and Beverage Alliance) sur la communication marketing s’adressant aux enfants, et d’en rendre compte annuellement . Nous faisons également régulièrement état de nos progrès dans notre rapport Nestlé et la société.

Comment Nestlé s’assure-t-elle de la conformité avec la politique sur la communication en matière de marketing envers les enfants ?

Chez Nestlé, nous surveillons la conformité de notre politique de marketing responsable pour l’ensemble de nos marques, de nos activités et de nos marchés. De plus, nous avons établi des directives internes de mise en oeuvre et des audits annuels pour nous assurer que nos distributeurs appliquent la politique.

Nestlé, de même que d’autres entreprises agro-alimentaires, applique volontairement les normes de marketing établies par l’International Food and Beverage Alliance (IFBA). Par le biais de ce groupe, un tiers (Accenture) réalise un audit annuel de nos activités dans plusieurs pays. Les conclusions de l’audit sont publiées dans notre rapport annuel Nestlé et la société

 

 

 

Mai 19

Nous partageons le point de vue des autorités de santé publique sur le fait que la réduction des apports quotidiens en sel est bénéfique pour la santé des individus.

Nous nous prononçons en faveur de l’objectif de consommation fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 5g de sel (2g de sodium) par personne et par jour d'ici 2025. Pour aider les consommateurs à l’atteindre, nous diminuons continuellement la teneur en sodium de nos produits. Depuis 2005, nous avons supprimé 16’688 tonnes de sel de tous les produits qui n’étaient pas conformes avec les critères en sodium de la Nestlé Nutritional Foundation (NF), tels qu'ils sont définis dans le système Nestlé de profil nutritionnel. Elaboré à partir des recommandations de l’OMS, ce système est une méthode rigoureuse d’analyses de la valeur nutritionnelle de nos produits.

Nous continuerons à travailler pour identifier et mettre en place des solutions techniques qui nous permettront de réduire progressivement la teneur en sodium de nos aliments et de nos boissons, tout en conservant la préférence des consommateurs. En mars 2017, nous avons annoncé notre engagement en faveur des individus et des familles afin de nous aligner, au cours des quatre prochaines années (2017-2020), sur les directives mondiales, en réduisant d’environ 10% supplémentaire la teneur en sodium des produits qui n’entrent pas encore en conformité avec la recommandation de l’OMS, laquelle préconise un apport maximum quotidien de 2’000 mg.

Nous pensons que la réduction des apports en sel est l’affaire de tous et nous sommes déterminés à continuer de travailler pour aider les individus et les familles à adopter une cuisine et des habitudes alimentaires plus saines, de contribuer à la promotion d’environnements propices à une saine alimentation et d’élaborer des solutions politiques pour le futur.

Nous partageons les inquiétudes du public quant aux risques pour la santé associés à une quantité excessive de sucres libres, qui comprennent les sucres ajoutés ainsi que ceux naturellement présents dans le miel, les sirops, les jus de fruit et les concentrés de fruits.

Nous approuvons la recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui préconise une réduction de la consommation de sucres libres à toutes les périodes de la vie et nous nous appuyons sur cette recommandation. Elle consiste à limiter l'apport en sucres libres à 10% de l’apport énergétique total chez l’adulte comme chez l’enfant. De plus, au vu de la recommandation supplémentaire de l'OMS de réduire encore davantage la consommation de sucres libres, nous souhaiterions que soient réalisées de plus amples études scientifiques sur les avantages pour la santé d'une consommation de sucres libres n'excédant pas 5% de l'apport énergétique. Cette question complexe nécessiterait également la pleine participation et la collaboration des nombreuses parties prenantes concernées.

Dans le cadre de l'une de nos contributions aux efforts de santé publique, nous avons réduit les teneurs en sucres au fil des années. Nous disposons depuis 2007, dans l'ensemble du Groupe, d'une politique obligatoire en matière de sucres qui oriente nos efforts permanents pour réduire les teneurs en sucres et pour aider les consommateurs, adultes et enfants, à limiter leur consommation quotidienne de sucres libres de manière à respecter les recommandations de l'OMS. Nous avons déjà réduit de manière significative la quantité de sucres dans l'ensemble de notre portefeuille, particulièrement dans les produits destinés aux enfants, et nous nous sommes engagés à continuer dans cette voie.

En 2014, nous avons renforcé notre politique afin de réduire encore la teneur en sucres de 10% en moyenne, en poids, sur l’ensemble de notre portefeuille de produits, sur une période de trois ans (2014-2016), pour les produits qui ne répondent pas aux critères définis pour les sucres du système des profils nutritionnels de Nestlé. Ces critères reposent sur le rôle des denrées alimentaires dans l’alimentation, leurs propriétés nutritionnelles et les recommandations des autorités sanitaires internationales, notamment celles de l'OMS, ainsi que sur l’ensemble des données scientifiques actuelles à ce sujet.

Dans le cadre de l’engagement de Nestlé d’améliorer en permanence le profil nutritionnel de nos produits, nous investissons dans la R&D afin de trouver des solutions pour réduire la quantité de sucres que nous ajoutons dans nos produits au cours de la fabrication, sans compromis quant aux préférences gustatives des consommateurs.

Que fait Nestlé pour aider les consommateurs à réduire leur apport de sucres?

Nous disposons depuis de nombreuses années d’un programme d’amélioration continue concernant le profil nutritionnel de nos produits alimentaires et de nos boissons. En 2014, nous avons renforcé notre politique sur les sucres afin de réduire encore la teneur en sucres de 10% en moyenne, en poids, dans l’ensemble de notre portefeuille de produits, sur une période de trois ans (2014-2016). Nous nous tenons également informés de toutes les avancées scientifiques dans ce domaine et accueillons avec plaisir tout élément ou débat scientifique solide sur les sucres et leurs effets sur les maladies non transmissibles et nous nous engageons fermement à contribuer aux efforts de santé publique.

Qu’est-ce que le système des profils nutritionnels de Nestlé?

Nestlé a développé un système basé sur la science nutritionnelle et les recommandations de santé publique pour évaluer la valeur nutritionnelle des produits alimentaires et des boissons. Il est conçu pour favoriser le développement des produits tout en optimisant constamment leur composition nutritionnelle en fonction des critères régulièrement examinés par des équipes composées d'experts en nutrition et de spécialistes des produits. Notre but est d'intégrer les réflexions et les avancées les plus récentes en matière de nutrition, santé et bien-être.

Le système des profils nutritionnels de Nestlé a été étendu progressivement à l’ensemble du portefeuille de produits de Nestlé depuis 2004. Pour en savoir plus, consultez le document intitulé The Nestlé Nutritional Profiling System, Its Product Categories and Sets of Criteria.

Puis-je commander mon produit directement chez vous et me le faire livrer à la maison ?

Il n'est possible de se procurer les produits Nestlé que dans les grandes surfaces, les pharmacies ou par l'intermédiaire d'un réseau de grossistes spécifiques.

Certaines de nos marques telles que Nescafé Dolce Gusto,  Nespresso et Special.T proposent de la vente en ligne sur leur site.

En outre certains distributeurs proposent également les produits Nestlé en ligne :